Paris - Toronto :
Les gens parlent avec un accent chelou/sont anormalement avenants -> Welcome to Canada.
(Bon en vrai mon voisin était américain)
1) Je regarde ma carte d'embarquement avec le mot en gras et en majuscules qui fait pas plaisir du tout : MIDDLE/CENTRE. Beuh !
Tout de suite on pense qu'on va être engoncé entre un obèse suant et une vieille dame qui ronfle (thanks colonel !)
2) Bonne surprise, mes collègues de la rangée 51 m'aident tout de suite à trouver une place pour mon sac TRES volumineux. Et ma voisine canadienne de droite de dire "We're making a good team !". Ça commence plutôt bien.
3) S'en suit un conversation d'au moins une heure avec mon voisin américain de gauche - sûrement la soixantaine, probablement démocrate, marié à une française.
Autant dire qu'après 8h de vol j'étais au top sur toutes les étapes de sa vie, de ses années universitaires dans l'Oregon à ses états d'âme concernant les licenciements de personnel dans son entreprise.
Toronto :
C'est parti pour 10h d'escale dans la jungle urbaine.
Et franchement, je m'en sors bien pour une première fois.
Grâce à mon sens de l'orientation inégalable, et un super plan A3 version set de table Hippopotamus.
(Au moment où j'écris ces lignes, je suis déjà arrivée depuis 3 semaines alors on va la faire courte)
Mon impression générale : c'est comme un ptit New-York en moins stylé (déso Bulot) mais en plus aéré.
Voies vertes, c'est un peu Toronto-plage.
Comme on peut le voir sur cette magnifique auto-photo.
Ou celle-ci :
Je mange un bout, je stresse de rater mon autre avion et surtout mais vraiment mais j'en peux plus de traîner mes 18 kgs de bagages à main alors direction l'aéroport.
En gros ça ressemble à ça :
Toronto-Santiago :
J'erre en sous-douane puis EMBARQUEMENT.
ça c'est la queue de cinglés pour embarquer et moi je suis tout à la fin :
Je me dirige vers ma super place MIDDLE/CENTRE cette fois-ci serrée entre deux chiliens dont une dame chileno-canadienne - je sais pas comment on dit - mais plus chilienne que canadienne très gentille.
Et je ne vais pas passer à côté de l'anecdote classique : elle s'est beaucoup penchée sur mon cas et à la fin du voyage j'avais
- son nom
- son numéro
- le numéro ET le nom d'une de ses amies qui avait un logement à Santiago, et " tu comprends c'est dans un quartier très sur, il faut que tu l'appelles, et fais attention parce que tu dois pas te balader seule la nuit, etc."
- elle était sur le point de me donner son numéro de sécu et finalement elle n'a fait que me montrer ses multiples cartes d'identité/passeports.
9h de vol plus tard et 27h de voyage en tout : Santiago - la vue de fou sur la cordillère (mais vous comprenez de la place MIDDLE/CENTRE c'est pas facile-facile de prendre une photo) - et le stress d'être enfin arrivée alors que ça fait des mois et des mois qu'on ne pense qu'à ça en se la pétant - alors qu'en vrai on n'en mène vraiment pas large.
Heureusement, un ami baha'i de Santiago était là pour m'accueillir.
Il m'emmène jusqu'à me demeure qui sera désormais mienne jusqu'à juillet 2012 !
(Mais ça vous le verrez la prochaine fois, et promis je mettrai moins de temps à publier et je vais ENFIN parler du Chili)
